1936 : La première Topolino, dessinée par Dante Giacosa, apparaît. Celle-ci sera abandonnée en 1954.
1957 : La première série de la Nuova 500 est dévoilée au salon de Turin. Équipée d'un bi-vitesse de 85 km/h, le moteur est conçu par l'ingénieur Lampredi qui avait déjà étudié un bicylindre de 2,5 litres chez Ferrari en 1955.
Sa finition est des plus dépouillée : roues sans enjoliveurs, glaces fixes, aucun chrome sur les flancs, et toit ouvrant jusqu'à la grille moteur, portes suicides.
Trois mois après son lancement, la Nuova 500 sort dans sa deuxième série, mieux finie avec des enjoliveurs de roues, des joncs chromés sur le bas et la ceinture de caisse, des phares à visières, des vitres avant descendantes.
La première série subsiste alors comme version économique.
1958 : La puissance du moteur est portée à 15 cv, le modèle Super fait son apparition.
En juillet, le modèle 500 Sport est présenté, avec un moteur de 499,5 cm³, 21,5 cv et une vitesse de 105 km/h. Extérieurement, ce modèle (à l'existence très brève) se distingue par sa décoration rouge sur les jantes et la ceinture de caisse, et surtout par son toit entièrement tôlé et nervuré.
1959 : Tous les modèles sont disponibles avec le toit ouvrant ne découvrant que les places avant.
En décembre, on voit apparaître des feux de position et des indicateurs de direction ronds sous les phares. Les nouveaux phares avant et feux arrières sont plus angulaires, et les feux de direction d'aile ronds remplacent les feux en fuseau.
1960 : La Nuova 500 devient la 500 D et reçoit un moteur de 499,5 cm³ et de 17,5 cv dérivé de celui de la Sport.
La banquette arrière devient rabattable et le coffre avant est réaménagé. L'entrée en vigueur d'un nouveau code de la route entraine quelques retouches dans l'éclairage : les clignotants avant passent des ailes à la plage avant tandis que des répétiteurs d'indication de direction prennent leur place.
À l'arrière de ce modèle, les feux plus angulaires comprennent des catadioptres.
1961 : Les essuies glaces sont à retour automatique et la planche de bord reçoit un bourrelet de protection.
1963 : Apparition de points de fixation pour les ceintures de sécurité avant. Les ressorts de suspension reçoivent une lame supplémentaire (6 au lieu de 5).
1965 : La 500 D se transforme en 500 F en se dotant de portières ouvrant "dans le bon sens" et de nouveaux feux arrières. Le moteur passe à 18 cv (95 km/h). Les baguettes latérales chromées ont disparu et la surface vitrée est augmentée grâce à un pare-brise plus vaste.
1968 : Alors que la Fiat 500 franchit le cap des 1.500.000 unités en octobre 1966, une exécution plus raffinée voit le jour. C'est la 500 L. L'aménagement intérieur est corrigé, nouveau compteur, nouveau volant, sièges avant inclinables et moquette. Les pare-chocs sont renforcés par un complément tubulaire, le signe de calandre est modifié et la lunette arrière et le pare-brise sont cernés d'un encadrement chromé.
1972 : Présentation du dernier modèle de Fiat 500, la 500 R avec nouveau sigle de calandre, et des jantes de 126.
1975 : Alors que Fiat vient de sortir la 126, modèle destiné à remplacer la 500, la 500 poursuit sa carrière en Italie avec une finition simplifiée et le nouveau moteur de la 126 de 594 cm³ dégonflé à 18 ch.
Sa carrière se termine donc en 1975 après quelques 3,6 millions d'exemplaires. Seules les Jardinières sont encore fabriquées jusqu'à fin 1977 par Autobianchi (c'est ainsi depuis 1968).
Mais est-elle vraiment terminée ...? A nous d'écrire la suite...
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